Die Labhards aus Steckborn

L’activité de la nouvelle banque Labhard & Vernet se développe donc à partir d’apports très différents que nous étudierons séparément: commerce debanque proprement dit; "affaires d’Etat” qui reprennenet en partei la tradition Thelluson; affaires maritimes…
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Parmis les clients bâlois: Jean-Georges Riedy (négociant à Nantes), Jean Faesch (à Bâle) et Jean-Jacques Faesch à Amsterdam.
Parmi les clients hollandaise: Van Heteren (Directeur de la Compagnie des Indes Occidentales.)
Et aussi des clients à Marseille, La Ciotat, Bordeaux, Nantes, Rouen, Le Havre.
(S.215f.)

L’acticité propre de Vernet, à Paris, et de sa maison de Marseille aussitôt après la paix d’Aix-la-Chapelle. Par cinq contrats à la grosse aventure passés le meme jour 13 décembre 1749 avec l’amateur-négociant Dominique d’Héguerty, propriétaire du vaisseu La Maquise de Pompadour en construction à Marseille pour aller à la Martinique et en revenir directement, Isaac vernet place 110’000 l.t. dans cet armament à titre de prêt au change maritime de 13% que d’Heguerty s’oblige à payer, avec le capital, deux mois après l’heureux retour du vaisseau à Marseille; par clause clause spéciale, d’Heguerty se charge seul du risqué d’avarie et des faits et fautes du capitaine et de l’equipage.
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D’autres prêts à la grosse sont plus conformes à la norme du prêt maritime, avec participation aux risques et perils de mer; ainsi, en janvier 1754, Isaac Vernet prêt à Gaultier Ritlidge, négociant à Dunkerque, 25’000 livres sur le corps et la cargaison de son vaisseau La Minerve, destine au voyage de Saint Domingue, au change maritime de 18% - soir 4.500 l. – payable avenc le capital un mois après l’heureux retour du vaisseau à Dunkerque. Toutes ces indications un peu disperses, si elles ne peuvent fournir un tableau d’ensemble, ni surtout nous faire connaître l’activité de la commandite marseillaise de Vernet, témoignent d’un intérêt très suivi dans tous les domains du commerce maritime, surtout dans celui des "îles à sucre” et dans celui des grains.
(S. 226f.)

En 1756-57, au début de la guerre de Sept Ans, Grand & Labhard placent des fonds et émettent des action en participations d’armements sur des corsaires français. (…) parmi les effets actifs, 4 actions sur des corsaires, signées Grand & Labhard. En outré, 40’000 l.t. pour "1/4 d’intérêt dans une pacotille à Saint-Domingue à la direction de Jérémie Arthaud de Paris.
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Daniel Labhard se retirea de la banque en 1772 et rentra à Steckborn, oû il avait hérité ou acquis la terre et le château voisins de Glarisegg, sur le lac de Constance; oû il mourut en 1775…
(S. 314)

[Herbert Lüthy, La Banque Protestante en France - De la Révocation de l'Edit de Nantes à la Révolution, Paris 1959, Bd. 2]